La Commission Ecolo fédérale "Une femme, un homme"


Création et évolution de la Commission fédérale Ecolo
"Une femme, un homme"



Les élections de novembre 1991, au cours desquelles aucune femme n’a été élue au niveau fédéral, ont provoqué une prise de conscience parmi les féministes et militantes du parti Ecolo.

Les mandataires ont donc invité, en février 1992, des adhérentes au parti à réfléchir à leur place en politique. Une centaine de femmes se sont alors réunies à Namur et ont échangé leurs témoignages. Suite à cette réunion, le Bureau du Groupe "femmes" a été créé et rassemblait sept personnes au rythme d'une réunion par mois.

Ces réunions ont entraîné, entre autres, la réalisation d’un Vade-mecum des associations de femmes francophones et la rédaction d’un plan d’action "Femme et politique". Celui-ci a été voté en partie par le Conseil de Fédération, qui s’est engagé, par exemple, à prendre des mesures concernant le remboursement des frais de garde et a ne plus accepter de vote aux réunions après vingt-trois heures.

Le groupe femmes s’est par après mué en Commission "Une femme, un homme" en 1999 et bénéficia ainsi d'un statut officiel.

Le but premier de ladite Commission était d'accroître la présence des femmes dans la vie politique et de faire avancer l’égalité entre les femmes et les hommes aux différents niveaux de pouvoir (local, régional, provincial, communautaire, fédéral). Pour atteindre cet objectif, la Commission a créé un réseau interne d'information, a développé différentes actions et a exercé une vigilance active sur le fonctionnement, les positions et les démarches d'ECOLO. Elle était représentée dans différents mouvements de femmes.